Le plastique est un enjeu majeur de l’avenir de notre planète et de notre santé.
En effet, outre les très visibles et inquiétants continents de plastique dans le Pacifique, ou les odieuses plages ou embouchures de fleuves de plusieurs pays pauvres, le plastique est partout. Il s’insinue sous forme de particules microscopiques, issues de la dégradation lente mais sûre de tous les plastiques, les bouteilles jetables comme les pneus des voitures, dans les sols, donc les nappes phréatiques, donc l’eau du robinet, les rivières, les océans.
On estime la production annuelle de plastique à 420MT en 2022, ce qui correspond à la masse de toute l’Humanité ! Et malgré les initiatives dont on parle (recyclage, ré-utilisation, up-cycling, interdictions…), ce volume produit continue de croître rapidement.
Pourquoi est-ce un (gros) problème ? Suivez-nous, c’est un enchaînement de causes et conséquences un peu long mais très facile à comprendre (comme le montre l’excellente Fresque du Plastique© qu’a développée @Philippe Reutenauer depuis 2021) :
Parce qu’en étant partout et quasi invisible aussi, le plastique est ingéré par tous les maillons de notre chaîne alimentaire animale, à commencer par le plancton.
Or, ingérer du plastique, soit des polymères non bio dégradables à échelle de temps raisonnable, revient à ingérer du pétrole, ce qui, en grosse quantité, finit par détruire et tuer les organismes.
Ainsi, le plancton commence à être atteint par ce fléau et sa population diminue. Et le plancton est un élément essentiel de l’équilibre acido-basique des océans…
Et que se passe-t-il lorsque cet équilibre est modifié ? L’océan n’absorbe plus sa part de CO2, se réchauffe et contribue dès lors au réchauffement climatique.
Cet effet sur l’absorption lié au plancton vient amplifier le cercle vicieux déjà à l’œuvre : plus l’océan se réchauffe, moins il retient du CO2, plus il se réchauffe…
Le plastique est donc un facteur clé dans le changement climatique qui s’accélère sur notre planète.
Bien sûr, on peut ajouter un certain nombre de pathologies qui touchent les hommes et qui sont liées à ces perturbateurs endocriniens qui envahissent peu à peu nos organismes…
Alors que faut-il faire ?
Recycler, interdire certains usages, changer de matériau… 3 solutions envisagées et doucement mises en œuvre. Mais tous les scientifiques s’accordent pour dire que cela ne suffit pas.
Ce qu’il faut, c’est une prise de conscience forte et large des dangers de ces molécules dérivées du Dieu pétrole, avec les difficultés que l’on imagine bien :
La tâche est ardue, très ardue, mais nous n’avons pas le choix : il s’agit de faire preuve de Sobriété, de moins consommer de certains produits, de mieux consommer. Emballages, types de nourriture, boissons : il faut faire mieux sur tout.
Et pour paraphraser Paul Eluard : Sur la brume de la joie, sur la mousse des nuages, Sobriété, j’écris ton nom (formidable BD signée Capucine Dupuy « Plastic Tac Tic Tac »)
Mais doit-on pour autant se priver de plaisir ?
Comme le proposent 900 Care, Unbottled ou La Marque en Moins, qui ne prônent pas de ne plus (se) laver, mais de le faire sans emballer et transporter l’eau qui est disponible au robinet, nous proposons une solution sans plastique pour consommer son eau pétillante et ses boissons gazeuses. Une simple poudre, des arômes naturels concentrés, et le tour est joué : l’eau du robinet se transforme en moins d’1 minute et devient une boisson agréable et bonne pour la santé. Ecologie et praticité, santé et plaisir. BUBBLe iT!Comments will be approved before showing up.